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En décembre 2010 un contrat est signé confiant à Vinci la conception, le financement, la construction et l'exploitation de Notre-Dame-des-Landes, une concession de 55 ans. En juillet 2012 le Conseil d'Etat rejette plusieurs recours contre le décret approuvant cette concession.



 

 

 

 

 



 






 

Dès 2003 , l’Association Citoyenne pour la Réalisation d’un Aéroport International à Notre-Dame-des-Landes (ACIPRAN) a rassemblé des citoyens et citoyennes engagés en faveur de la création du futur aéroport du Grand Ouest. Elle regroupe 200 personnes.

Le 24 octobre 2012, Alain Mustière, président de l'Acipran et président du conseil économique, social et environnemental régional des Pays de la Loire souligne que "Ce n'est pas un nouvel aéroport, mais l'aéroport de Nantes Atlantique qu'on va déménager à Notre-Dame-des-Landes : on ne crée par un aéroport ex-nihilo".
"Cela représentera quatre millions et demi d'heures de travail qui vont commencer en 2013, c'est important et c'est une chance pour notre région", ajoute't-il.

Le 07 novembre, le président de la région Jacques Auxiette tweete , via le compte PS Pays de la Loire, un message direct (un DM, un  "Direct Message" pour les non-initiés) à l'ensemble de la presse régionale. Un gazouillis sans détour ni diplomatie ...


​Il enfonce le clou via son compte Twitter perso en réponse à Patrick Warin, proche de François Hollande, choqué par l'évacuation de Notre-Dame-des-Landes la semaine précédente.

Quelques jours plus tard, le 16 novembre, François Hollande  s'exprime à son tour "Je respecte le droit de manifestation", déclare le chef de l'Etat devant la presse lors d'une visite à Varsovie. "Mais, en même temps, il y a aussi la force du droit (et) la primauté de la volonté, non seulement de l'Etat mais aussi des élus".

Dans une tribune, en date du 14 février 2011, les socialistes Jacques Auxiette, président du Conseil Régional des Pays de la Loire, Jean-Marc Ayrault, l'actuel premier Ministre et alors député-maire de Nantes, Daniel Delaveau, maire de Rennes Jean-Yves Le Drian, actuel ministre de la Défense et Patrick Mareschal, président du Conseil Général de Loire-Atlantique exposent leurs arguments en faveur de l'aéroport du Grand Ouest. 

"Ce projet de transfert de l'aéroport est un choix raisonné et responsable. Oslo l'a déjà fait. Pourquoi pas nous ? Il répond à la sécurité des Nantais : le survol à basse altitude de l'agglomération nantaise n'est ni responsable ni défendable. Ce projet prend en compte l'avenir d'un bassin d'emploi et les enjeux de l'aménagement du territoire (...) L'accessibilité aérienne est un facteur majeur de développement économique." "Les caractéristiques du projet de l'aéroport du Grand-Ouest en matière de protection de l'environnement, de maîtrise de l'énergie, de politique industrielle ambitieuse et raisonnée créatrice de croissance et d'emplois, d'aménagement du territoire en font un projet exemplaire qui doit garantir notre avenir. Voilà pourquoi, en toute conscience, nous portons ce projet."

Le 17 novembre, dans un communiqué, 36 parlementaires élus dans l'ouest réaffirment leur soutien à un projet qu'ils ont étudié, débattu, et pour lequel ils ont finalement pris une décision. "La démocratie s'est exprimée, et nous avons été désigné par nos concitoyens pour les représenter".

© AFP - Franck Perry

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